15/01/2024
Chronique 348
Chronique 348 (15 janvier 2024)
Bonne et heureuse année 2024 ! Nouveautés et défis.
Bonne et heureuse année 2024 ! Nouveautés et défis.
Depuis que je suis rentré de Bruxelles début décembre, le ciel est bas à Bordeaux et la lumière rare. Je regrette cette grisaille non compensée par la chaleureuse convivialité belge. La troisième édition éponyme de Bruxelles me laisse espérer des jours heureux à construire et partager avec ce public. Il a de suite compris que « tout était bon » dans cette salle.
De prime abord, je trouvais le compliment anachronique. Si un critique de vins n'est pas capable de ne réunir que du bon vin, à quoi sert-il ?
Puis j'ai mesuré que chaque fois qu'un amateur participe à une dégustation horizontale
(plusieurs crus d'un même millésime) dans le cadre d'un évènement syndical, promotionnel ou du type portes ouvertes, il côtoie en même temps des vins de qualité variable et très contrastée allant du médiocre au très bon. J'y vois une sorte de parcours du combattant fatiguant et lassant par ses hauts et ses bas. Je l'assimile à une absence de service pour ceux qui font vivre une immense filière. Imaginez une salle remplie d'instruments de musique. Tels des stands desquels vous vous approcheriez et qui n'auraient pas le même La comme note de référence ? Que feriez-vous sinon fuir et vous boucher les oreilles ?
A cela, j'essaye de substituer un parcours de visite permettant d'avancer plus vite et plus confortablement vers ses préférences personnelles, le tout à qualité égale dans la sélection et avec les lumières des crus sélectionnés.
…Je vous laisse filer la métaphore avec la perte d'intérêt pour le vin de Bordeaux et la fuite générale des buveurs de vins vers un ailleurs inconnu fait de passion déçue.
L'an dernier, je voyageais tout le mois de janvier en Nouvelle-Zélande, lunettes de soleil sur le nez. Question lumière et UV, ce pays est roi.
En 2024, je testerai le comportement des meilleurs pinots de Nouvelle-Zélande comparativement à ceux de Bourgogne, de Suisse et d'ailleurs. La proposition vient de l'un d'entre vous. Felton Road, Bell Hill et Kumeu River seront sur la liste.
Outre la qualité des vins, j'ai fait là-bas une découverte sur la notation des critiques...
De prime abord, je trouvais le compliment anachronique. Si un critique de vins n'est pas capable de ne réunir que du bon vin, à quoi sert-il ?
Puis j'ai mesuré que chaque fois qu'un amateur participe à une dégustation horizontale
(plusieurs crus d'un même millésime) dans le cadre d'un évènement syndical, promotionnel ou du type portes ouvertes, il côtoie en même temps des vins de qualité variable et très contrastée allant du médiocre au très bon. J'y vois une sorte de parcours du combattant fatiguant et lassant par ses hauts et ses bas. Je l'assimile à une absence de service pour ceux qui font vivre une immense filière. Imaginez une salle remplie d'instruments de musique. Tels des stands desquels vous vous approcheriez et qui n'auraient pas le même La comme note de référence ? Que feriez-vous sinon fuir et vous boucher les oreilles ?
A cela, j'essaye de substituer un parcours de visite permettant d'avancer plus vite et plus confortablement vers ses préférences personnelles, le tout à qualité égale dans la sélection et avec les lumières des crus sélectionnés.
…Je vous laisse filer la métaphore avec la perte d'intérêt pour le vin de Bordeaux et la fuite générale des buveurs de vins vers un ailleurs inconnu fait de passion déçue.
L'an dernier, je voyageais tout le mois de janvier en Nouvelle-Zélande, lunettes de soleil sur le nez. Question lumière et UV, ce pays est roi.
En 2024, je testerai le comportement des meilleurs pinots de Nouvelle-Zélande comparativement à ceux de Bourgogne, de Suisse et d'ailleurs. La proposition vient de l'un d'entre vous. Felton Road, Bell Hill et Kumeu River seront sur la liste.
Outre la qualité des vins, j'ai fait là-bas une découverte sur la notation des critiques...