06/06/2017
L'Evangile brille devant Vieux château Certan décevant
L'Evangile versus Vieux Château Certan à Pomerol
2011, 2010, 2009, 2007, 2006, 2005, 2004, 2001, 2000, 1999, 1998,1990
et quelques observations sur l'infidélité d'une bouteille à l'autre.
et quelques observations sur l'infidélité d'une bouteille à l'autre.
Et bientôt à suivre :
Dégustation exceptionnelle de 50 millésimes de Château Margaux
Les 25 et 26 juin prochain à Fribourg en Suisse, j'aurai le plaisir de commenter cette dégustation unique !
Si vous désirez participer, merci de revenir vers moi.
Dimanche 25 juin à 18h30.
Années paires : 1948, 1952, 1966, 1970, 1974, 1976, 1980, 1982, 1986, 1988, 1990, 1992, 1994, 1996, 1998, 2000, 2002, 2004, 2006, 2008, 2010, 2012.
Lundi 26 juin à 19h30.
Années impaires : 1917, 1919, 1943, 1955, 1959, 1961, 1967, 1969, 1975, 1977, 1979, 1981, 1983, 1985, 1989, 1991, 1993, 1995, 1997, 1999, 2001, 2003, 2005, 2007, 2009, 2011, 2013.
Chronique 223-224 (6 juin 2017)
Encore une dégustation passionnante et frustrante à la fois où se mêlent les plaisirs du grand vin et la déception de leurs comportements instables. L'Évangile l'emporte sur Vieux Château Certan.
Dans mon guide des vins de Bordeaux paru en 2011, je place Vieux Château Certan en 16e position sur 329 propriétés et l'Évangile bien plus loin en 32e position. L'écart vient de se réduire à l'avantage de l'Évangile. Ce dernier montre un taux élevé de fidélité vis-à-vis de la note moyenne. Note à laquelle j'attendais le vin et le public présent aussi. (Fidélité : Evangile 7/12 vs VCC 4/12). L'Évangile affiche aussi par deux fois, en 2010 et 2001, une performance au-dessus des attentes contre une seule fois pour Vieux Château Certan pour le millésime 1999.
Les écarts ou l'infidélité d'une bouteille à l'autre
L'infidélité est déclarée lors d'un écart de note en baisse entre la note du jour et celle de la moyenne si cet écart dépasse 0,5 point.
Je note avec intérêt l'absence de bouteilles bouchonnées sur les 24 présentes. C'est rare ! Aujourd'hui, de plus en plus de crus s'assurent auprès de leurs bouchonniers contre cette défaillance. Autrement dit, le bouchonnier leur rembourse la bouteille. En retour, le château devrait vous la changer aussi. Je viens d'apprendre que Château Margaux possède cette garantie depuis le millésime 2013. Les progrès sont donc en marche. Il reste le cas plus complexe des écarts d'une bouteille à l'autre. Ils peuvent être liés un manque de serrage du bouchon sur le goulot (j'y reviendrai dans un autre article), à l'hétérogénéité de chaque bouchon de liège quant à la perméabilité et sans doute aussi à d'autres causes que les châteaux eux-mêmes n'ont pas totalement identifiées.
Vieux Château Certan et l'Évangile partagent en commun la recherche de vin au corps moelleux sans tanin dur, sec, amer ou boisé en fin de bouche. Pour ce faire, ils travaillent au vignoble sur les questions liées à la maturité des tanins. Au chai, ils se penchent sur la façon de n'extraire que le meilleur. Pendant l'élevage ils sont attentifs à la qualité des bois de barrique, au pourcentage de fûts neufs pour ne pas marquer les fins de bouche par des sensations désagréables. Il reste que le bouchon et la mise en bouteilles demeurent l'ultime dimension du vin, la dernière vérification et la première interface avec le consommateur.
Performances
Sur 24 bouteilles, 13 se montrent infidèles à la note moyenne, dont trois carrément oxydées ! (L'Evangile 2006, 2004, 1999). Un taux énorme de plus de 50 %. Sur ces 13 bouteilles, 8 sont bouchées avec le logo du T renversé de la maison Trescases et 3 avec le logo à la couronne (W) des bouchons Franco Portugais, le plus inquiétant des bouchons des années 90 à 2005. Cette société n'existe plus, mais de nombreux professionnels reconnaissent un problème fréquent de comportement du vin, mais aléatoire. A l'époque disent-ils, ils achetaient le bouchon par sympathie pour son représentant qui avait été un bon camarade de classe. Cette approche peu professionnelle tient à la culture et aux traditions locales. Longtemps les producteurs vendaient leurs vins en barrique et au négoce, sans-soucis de la mise en bouteille, sans-soucis du consommateur final. Seuls les marchands conservaient et conservent encore jalousement le contact avec le client final par crainte de se faire doubler sur certains marchés par les châteaux. Or, aujourd'hui les châteaux s'ouvrent au public, le prix du vin grimpe et chaque étape de l'élaboration est problématisée plus que par le passé.
Pourtant, force est de constater que cette culture perdure. L'inattention portée à la dégustation et à l'évolution des vins vendus demeure trop élevée. Si j'en juge par les résultats de cette dégustation et de tant d'autres réalisées à partir de bouteilles prises dans les caves particulières, ce sont les consommateurs les plus aisés qui en font les frais. Dans de pareils moments, j'ai bien du mal à contenir un Bordeaux bashing aussi vif que l'injustice produite par la promesse non tenue d'une bouteille chère. Ou encore comment répondre à ces courriers de grands amateurs sensibles à mes notes élevées des 2016 qui pointent leur incompréhension devant l'évolution des 2000, 2005 ou 2009 et se demandent s'il est bien raisonnable de s'intéresser au 2016 ?
Pour réduire ce problème, il conviendrait d'abord que les professionnels eux-mêmes soient persuadés de son existence. Qu'ils cessent de penser naïvement que le vin présente la même qualité d'une bouteille à l'autre et que seul le vieillissement induit des différences. Qu'ils goûtent fréquemment et comparativement, non seulement chez eux, mais surtout à l'extérieur. On peut regretter que ce travail ne se fasse pas systématiquement à l'instar des protocoles mis en place dans l'industrie alimentaire.
En visite à Léoville Poyferré récemment, j'ai appris par l'équipe technique que depuis 2009, l'ensemble du processus de mise en bouteilles avait été affiné. Pourquoi pas avant ? Parce qu'ils ne le savaient pas. C'est un peu par hasard, en goûtant plusieurs bouteilles d'un même millésime, ouvertes par leurs collègues de l'activité oenotouristique, qu'ils ont pris conscience de chose à améliorer. Tant mieux.
A l'inverse, dans une manifestation avec le tout récemment embouteillé millésime 2014, par deux fois j'ai signalé aux propriétaires qu'ils présentaient une bouteille infidèle au modèle. Dans ce cas, la remarque est souvent la même :
- "déjà en 2014, vous croyez ?"
Il a suffi d'en ouvrir une autre pour s'en persuader !
La dégustation L'Evangile versus Vieux Château Certan a eu lieu en Suisse en septembre 2016, à l'aveugle et en public dans l'ordre ci-dessous décidé par le possesseur des bouteilles. Les vins n'étaient pas décantés et les bouteilles ouvertes 3 h à l'avance.
1ère série : 2000 et 1998
L'Evangile 2000 17 // 94
Note moyenne précédente : 16,75 (93) sur 7 dégustations
Logo sur le bouchon : CRL
Couleur sombre, intensité moyenne, légère évolution. Nez discret, mais fruité, fumé, crémeux avec une note d'alcool. Moelleux à l'attaque, juteux au développement, fondant et charnu ce vin évolue parfumé dans une si grande douceur tactile qu'il en est incrachable, même s'il est marqué par le bois en finale. Sans cela, on monterait au ciel ! L'historique mentionne des écarts d'une bouteille à l'autre. A boire et avant 2030.
Vieux Château Certan 2000 16,25 // 91
Note moyenne précédente : 16,5 (92) sur 8 dégustations
Logo sur le bouchon : un T renversé
Couleur sombre, intensité moyenne, légère évolution. Nez discret et proche d'Evangile. Bouche de suite très fruitée, savoureuse, parfumée avec du gras et des tanins discrets. Longueur normale avec une touche d'amertume et une sensation d'acidité plus élevée qu'à l'Evangile. A boire et avant 2030.
Vieux Château Certan 1998 15,5 // 88
Note moyenne précédente : 17 (94) sur 8 dégustations
Logo sur le bouchon : Une couronne W, soit le bouchon le plus irrégulier que je connaisse.
Une bouteille méconnaissable, au nez discret et marqué par le bois, à la bouche fruitée, mais légère et boisée. Des écarts d'une bouteille à l'autre.
L'Evangile 1998 15,75 // 89
Note moyenne précédente : 16,5 (92) sur 5 dégustations
Logo sur le bouchon : une couronne W, soit le bouchon le plus irrégulier que je connaisse.
Couleur d'intensité moyenne et évoluée. Nez discret et fruité. Bouche savoureuse et légère qui évoque le merlot sur argile en finale. Longueur normale.
2ème série : 2001 et 1990
Vieux Château Certan 2001 15,75 // 89
Note moyenne précédente : 17,25 (94) sur 8 dégustations.
Logo sur le bouchon : un T renversé
Couleur d'intensité moyenne et légèrement évoluée. Nez lourd et très évolué avec des notes de curry. Bouche délicate au toucher, rondelette au milieu, mais manquant d'ampleur et finissant un brin amère. Longueur moyenne. N'a pas la flamboyance que je lui ai connue. Est-ce la bouteille ?
L'Evangile 2001 17 // 94
Note moyenne précédente : 16 (90) sur 6 dégustations
Logo sur le bouchon : un T renversé
Couleur évoluée et d'intensité moyenne. Joli nez fruité, truffé et crémeux. Entrée en bouche au toucher fin. Lent développement tanique avec du gras en milieu de bouche et une texture minutieuse. Le vin fond tel un vin blanc sec. La longueur est bonne, mais un brin marquée par des nuances boisées un peu amères. Dommage ! A boire et avant 2030.
Vieux Château Certan 1990 15,5 // 88
Note moyenne précédente : 15,5 (88) sur 5 dégustations.
Logo sur le bouchon : M dans un cercle
Couleur sombre et très évoluée. Nez curieux. Bouche aimable, parfumée, mais maigrichonne. Longueur moyenne. Des écarts ? En l'état, à boire sans tarder.
L'Evangile 1990 16,75 // 93
Note moyenne précédente : 16,5 (92) sur 6 dégustations.
Logo sur le bouchon : illisible
Couleur sombre et très évoluée. Nez fruité et discret. Jolie entrée en bouche, ample et de suite le vin offre du goût et de la présence au milieu. Bonne finale savoureuse et aromatique, juste un brin sur le bois. A boire et avant 2030.
3ème série : 2007 et 2011 mélangés
L'Evangile 2007 17 // 94
Note moyenne précédente : 16,75 (93) sur 1 dégustation
Logo sur le bouchon : un T renversé
Couleur sombre de bonne intensité et légèrement évoluée qui ne trahit pas un millésime moyen. Nez discret, crémeux et viandé. Entrée en bouche délicate et le vin se développe très fruité, savoureux et même raffiné au toucher. Son corps plus élancé que large le rend très esthétique. Enfin, il fond en finale délicat et long. C'est très bon ! Une excellente surprise ! A boire et avant 2025.
Vieux Château Certan 2011 en demi-bouteille 16,5 // 92
Note moyenne précédente : 17,75 (96) sur 1 dégustation.
Logo sur le bouchon : un T renversé
Couleur sombre et intense. Nez réduit et lactique qui aurait besoin d'air. Jolie entrée en bouche ample et douce au toucher, s'ouvrant sur un beau milieu plutôt plein et juteux. Cependant, le vin finit sur une note amère et alcooleuse. Dommage !
Vieux Château Certan 2007 15,5 // 87
Note moyenne précédente : 16,75 (93) sur 3 dégustations.
Logo sur le bouchon : un T renversé
Belle couleur sombre et intense. Nez intense au fruité très mûr avec une note de figue. Etonnant ! La première partie de bouche enchante pour son ampleur, son fruité et sa sapidité. La seconde déçoit, trop marquée par le bois et comme extraite tant le grain du tanin accroche. Curieux.
L'Evangile 2011 14 // 85 Mauvaise bouteille
Note moyenne précédente : 16,5 (93) sur 1 dégustation
Logo sur le bouchon : un T renversé
La couleur sombre laisse espérer le meilleur. Le nez de cèdre plutôt ouvert aussi. Et pourtant en bouche le vin présente un comportement sec anachronique entre le milieu et la finale. Le comportement type de la mauvaise bouteille.
4ème série : 2010 et 2006
L'Evangile 2010 18,5 // 97
Note moyenne précédente : 17,25 (94) sur 2 dégustations
Logo sur le bouchon : LBG
Couleur sombre, intense et jeune. Nez discret, mais au fruité éclatant et pur. Superbe entrée en bouche offrant de suite une texture minutieuse et le vin enchaîne très juteux, à la fois gras, à la fois élancé ce qui est la marque des grands 2010, avec beaucoup de classe dans les arômes et le grain de tanin. La finale reste un brin marquée par le bois, mais le retour aromatique en bouche et la profondeur qui s'en suivent forcent l'admiration. Bravo !
Vieux Château Certan 2010 17 // 94
Note moyenne précédente : 18,25 (96) sur 4 dégustations.
Logo sur le bouchon : A dans un cercle
Belle couleur sombre, intense et jeune. Nez discret et boisé ? Entrée en bouche délicate et nuancée puis le vin se développe rond, juteux, mais aussi un peu accrocheur en seconde partie du palais avec une sensation boisée appuyée. Décevant eu égard les précédentes notes.
Vieux Château Certan 2006 16 // 90
Note moyenne précédente : 17,5 (95) sur 4 dégustations.
Logo sur le bouchon : un T renversé
Couleur sombre, intensité normale, légère évolution. Nez intense au fruité très mûr. Bouche ronde, juteuse, savoureuse et parfumée avec du goût, mais la finale est un peu poussiéreuse. Dommage et curieux. Ressemble à une mauvaise bouteille.
L'Evangile 2006 ?
Note moyenne précédente : 17 (94) sur 3 dégustations
Logo sur le bouchon : un T renversé
Vin oxydé.
5ème série : 2005 et 2009
L'Evangile 2005 17,5 // 95
Note moyenne précédente : 17,25 (94) sur 7 dégustations.
Logo sur le bouchon : LBG
Couleur sombre, intense, belle et jeune. Très beau nez intense, fin, fruité, subtil et profond. Bouche de suite ronde, juteuse, au toucher fin se développant extrêmement fruitée et savoureuse. Un délice ! Longue finale séveuse au grain fin, à la saveur profonde. On peut commencer à le goûter ou attendre encore de belles promesses.
Vieux Château Certan 2005 16,25 // 91
Note moyenne précédente : 17,5 (95) sur 5 dégustations.
Logo sur le bouchon : un T renversé
Couleur sombre, moins intense que L'évangile et plus évoluée. Nez discret, fruité et vanillé. Ample dès l'attaque, le vin évolue juteux, savoureux. Cependant, dès le milieu de bouche la saveur devient plus simple et le tanin se durcit, ce qui est anachronique pour ce cru. Encore un malware du liège ! Pour la première fois, je note un écart d'une bouteille à l'autre.
L'Evangile 2009 16,75 // 93
Note moyenne précédente : 17 (94) sur 1 dégustation
Logo sur le bouchon : LBG
Couleur sombre, intense, jeune et belle. Nez intense au fruité mûr, mais aussi marqué par le bois ! Superbe entrée en bouche ample et le vin évolue juteux, savoureux et même complexe au milieu. Par contre la finale chagrine de par un boisé vert ! Dommage !
Vieux Château Certan 2009 18,5 // 97
Note moyenne précédente : 19 (98) sur 4 dégustations.
Logo sur le bouchon : un T renversé
Couleur sombre, intense, belle et légèrement évoluée. Grand nez complexe, intense, fin, fruité, crémeux avec une note de thé vert et une touche d'algue qui évoque la cuisine d'inspiration japonaise de Anne-Sophie Pic. Entrée en bouche juteuse et le vin se développe particulièrement juteux, savoureux, toujours complexe. Il surprend par son gras fin, l'ampleur de son goût et apparaît incrachable ! C'est très très bon !
6ème série : 2004 et 1999
Vieux Château Certan 2004 15,75 // 89
Note moyenne précédente dans la base de données : 16,75 (93) sur 7 dégustations.
Logo sur le bouchon : un T renversé
Couleur sombre et intense. Nez au fruité pur, mûr et frais. Bouche suave, très fruitée, juteuse et parfumée au corps moyen. A été meilleur. Le boire sans tarder.
L'Evangile 2004 ?
Note moyenne précédente : 17 (94) sur 5 dégustations
Logo sur le bouchon : LBG
Vin oxydé.
Vieux Château Certan 1999 16,5 // 92
Note moyenne précédente : 15,75 (89) sur 5 dégustations.
Logo sur le bouchon : une couronne W, soit le bouchon le plus irrégulier que je connaisse.
Couleur sombre d'intensité moyenne et légèrement évoluée. Nez discret et fruité. Bouche ronde, juteuse, savoureuse avec du goût et un corps normal qui se distingue en finale, longue, parfumée et très agréable. A boire en ce moment et avant 2030.
L'Evangile 1999 ?
Note moyenne précédente : 16 (90) sur 4 dégustations
une couronne W, soit le bouchon le plus irrégulier que je connaisse.
Vin oxydé.
Logo à la couronne
TABLEAU DES NOTES L' EVANGILE, versus VIEUX CHATEAU CERTAN, Pomerol |
|
Nom du château | Note sur 20 et sur 100 |
L'Evangile 2010 | 18,5 // 96 |
Vieux Château Certan 2009 | 18,5 // 96 |
L'Evangile 2005 | 17,5 // 95 |
L'Evangile 2000 | 17 // 94 |
L'Evangile 2001 | 17 // 94 |
L'Evangile 2007 | 17 // 94 |
Vieux Château Certan 2010 | 17 // 94 |
L'Evangile 2009 | 16,75 // 93 |
L'Evangile 1990 | 16,75 // 93 |
Vieux Château Certan 2011 | 16,5 // 92 |
Vieux Château Certan 1999 | 16,5 // 92 |
Vieux Château Certan 2005 | 16,25 // 91 |
Vieux Château Certan 2000 | 16,25 // 91 |
Vieux Château Certan 2006 | 16 // 90 |
L'Evangile 1998 | 15,75 // 89 |
Vieux Château Certan 2004 | 15,75 // 89 |
Vieux Château Certan 2001 | 15,75 // 89 |
Vieux Château Certan 2007 | 15,5 // 88 |
Vieux Château Certan 1998 | 15,5 // 88 |
Vieux Château Certan 1990 | 15,5 // 88 |
L'Evangile 2011 | 14 // 85 |
L'Evangile 2006 | Oxydé |
L'Evangile 2004 | Oxydé |
L'Evangile 1999 | Oxydé |
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