21/04/2017
Bordeaux Primeurs 2016 : Les résultats (10)
2016 : le double miracle des sols précoces et des sols tardifs, regard sur chaque région
21 avril 2017
J'entends certains observateurs mentionner le caractère hétérogène de l'année. Il existe bien sûr des différences de niveaux de qualité. Faut-il appeler cela hétérogène ? Je ne pense pas. Des différences sont toujours présentes et en 2016 plutôt moins que dans d'autres millésimes.
Voici quelques éléments factuels révélés par la dégustation de plus d'un millier de vins.
Des plus célèbres AOC aux plus simples, les vins rouges se présentent :
21 avril 2017
J'entends certains observateurs mentionner le caractère hétérogène de l'année. Il existe bien sûr des différences de niveaux de qualité. Faut-il appeler cela hétérogène ? Je ne pense pas. Des différences sont toujours présentes et en 2016 plutôt moins que dans d'autres millésimes.
Voici quelques éléments factuels révélés par la dégustation de plus d'un millier de vins.
Des plus célèbres AOC aux plus simples, les vins rouges se présentent :
- très aromatiques,
- avec un corps pulpeux et moelleux,
- sans verdeur,
- sans sècheresse tannique,
- avec une forte note plaisir.
Sur cette base, dans les plus grandes appellations s'ajoutent des notions plus sophistiquées telles qu'une forte densité en milieu de bouche, un éclat du fruit plus prononcé, une finale plus longue et plus complexe.
La note plaisir, permanente, quelque soit la mesure du corps ou de la complexité des vins, unit ce millésime. Les descripteurs nobles tels que moelleux, juteux, enrobés, sans angle, savoureux se retrouvent dans la grande majorité des commentaires. Et cela y comprit parmi les appellations de base : Bordeaux et Bordeaux supérieur.
On doit cette homogénéité aux conditions climatiques étonnantes du millésime : d'une part la sècheresse de l'été, d'autre part des conditions de vendanges idéales sous un beau temps permanent, loin du stress induit par la peur de la pluie et de la pourriture grise. Chacun a pu prendre son temps pour vendanger parcelle par parcelle selon sa maturité.
En quoi ces conditions climatiques sont-elles déterminantes pour produire des bons résultats partout ?
Dans des conditions de production fraîches (situation septentrionale du vignoble) et humides (climat océanique), l'histoire des récoltes bordelaises a hiérarchisé de longue date les lieux producteurs de qualité. L'analyse de cette histoire montre que les sols précoces réputés plus chauds et donc plus aptes à mûrir le raisin tôt, avant les risques de pluie en septembre, sont les plus à même à produire régulièrement les meilleurs vins. Ces zones naturellement favorisées se situent à Pessac Léognan dans les appellations communales du Médoc et sur le plateau de Pomerol. Tous les autres emplacements réputés plus tardifs sont plus exposés au danger amené par les pluies en septembre ou octobre.
En 2016 mes comptes-rendus de dégustation révèlent un double miracle : la victoire des sols tardifs et celle des sols précoces.
La sècheresse non brûlante de l'été 2016 (à peine 20 mm d'eau en moyenne entre juillet et septembre) a mis en valeur les zones habituellement les plus discréditées, celles les plus froides ou les plus humides. Voilà la raison essentielle de l'homogénéité. Par conséquent un grand nombre de crus se révèlent être les meilleurs jamais faits. Dans ces lieux, grâce au climat, la vigne semble s'être comportée comme sur un sol chaud et précoce. Premier miracle.
Face à cette inversion des résultats positifs dans la hiérarchie des sols, on aurait pu penser très logiquement que les sols précoces abandonneraient leurs privilèges. Or, ils ont résisté (aidés par la présence d'argile ou d'un sol calcaire en sous-sol), jusqu'à produire des expressions fameuses comme à Saint-Julien, à Pauillac ou à Pessac Léognan. Deuxième miracle.
Pessac, que certains qualifient de terroir urbain et donc encore plus chaud a produit des vins remarquables ; La Mission Haut-Brion, Haut-Brion, Les Carmes Haut-Brion, Pape Clément. A Haut-Brion Jean Philippe Masclet, directeur, ne cachait pas sa peur devant des raisins qui flétrissaient.
Pomerol : loin de la catastrophe crainte
La souffrance observée sur certaines vignes faisait craindre le pire. Et… pas du tout ! Parmi les grands crus situés sur le plateau, le niveau des résultats impressionne à Lafleur, Petrus, La Conseillante ou La Fleur Petrus. A l'évidence ce petit plateau est dépourvu de sols homogènes. A quelques mètres prêts, certaines zones étaient bien alimentées en eau et d'autres moins. Les sols argileux ont moins souffert que ceux plus graveleux. Quant aux vins situés à la périphérie du plateau (Gazin, Feytit Clinet) sur des zones plus fraîches, la climatologie de 2016 les met exceptionnellement en valeur.
Rive droite : Saint-Emilion et satellites, Fronsac. Rive gauche : Saint-Estèphe et le nord Médoc
Partout où dominent les sols argilo-calcaires, toujours un peu plus froids que les sols graveleux, la climatologie de 2016 fait des merveilles. Fronsac n'a jamais produit d'aussi grands vins. C'est l'exemple parfait de ces sols frais comme transformés en sols chauds par cet été sec. Idem sur l'autre rive à Saint-Estèphe et jusqu'à au delà de Saint Seurin de Cadourne dont je prévoyais le succès dès octobre dernier. Dans ces deux régions, les vins ont rarement offert des tannins aussi fins. Une configuration partagée par les crus de Saint-Emilion implantés sur le calcaire, soit les meilleurs.
Un bémol à Margaux et Pomerol puis sur toutes les parties sableuses des propriétés rive gauche comme rive droite
De suite après les vendanges, j'ai voulu savoir quel goût les raisins abîmés par la sècheresse, surtout ceux des jeunes vignes, infèreraient au vin. La dégustation répétée des lots séparés m'a montré les limites du millésime : l'apparition d'une odeur d'herbe sèche au nez ou son goût particulier en finale. Cette dernière rappelle le millésime 1983. Elle provoque du désagrément pendant quelques instants et je ne l'aime pas. A coup sûr, elle témoigne d'une sélection approximative de la vendange. Devant l'ampleur de la tâche, certains ont renoncé allant jusqu'à dire quand je les ai interrogés que c'était la marque de l'année. Comme par hasard, les mêmes ont plutôt produit 75 % de premier vin que 50 %. Ce goût particulier je le retrouve parmi quelques crus à Margaux, mais aussi à Pomerol. Il s'agit d'un facteur limitant de la qualité en bouche, en réduisant l'effet de pulpe et de moelleux en finale. Disparaitra-t-il à l'élevage ?
2016 : Margaux la duale
Il arrive souvent que cette appellation triomphe ou s'efface dépassée par le succès de ses voisines plus au nord : Saint-Julien, Pauillac ou Saint-Estèphe. Or en 2016 les résultats y sont hétérogènes et duaux, tantôt élevés, tantôt moyens. La climatologie y a comme décalqué la hiérarchie des terroirs nous instruisant un peu plus sur le réel potentiel du lieu. Une fois de plus les zones argileuses ressortent. En dehors d'elles, beaucoup de crus ont travaillé dur pour obtenir un résultat honorable et éviter la disqualification.
Les cépages rouges les plus réussis
Rive gauche, en Médoc et dans les Graves : le cabernet sauvignon. Il induit aux meilleurs crus des expressions extraordinaires cette année. Il est suivi par le petit verdot.
Rive droite à Saint-Emilion, Pomerol et satellites : je m'attendais à rencontrer la gloire du cabernet franc. Or, le merlot le domine en offrant des expressions somptueuses.
Les vins blancs secs : année moyenne et hétérogène.
A-t-il trop fait sec pendant l'été ? Pourtant les nuits fraîches et l'absence de grosses chaleurs constituaient des conditions favorables à la concentration aromatique. Dans l'ensemble les vins blancs secs produits sur des sols chauds (graves ou sable) m'apparaissent fades. Les sols plus frais, argilo-calcaires, argilo-graveleux plutôt que gravelo-sableux, offrent à la fois les arômes et une meilleure tension en bouche. Ailleurs apparaît une sensation plus molle. En moyenne, le sauvignon n'a pas l'éclat attendu, le sémillon apparaît plus réussi.
Les vins blancs liquoreux : année moyenne et hétérogène.
Il fallait de l'humidité pour que le botrytis produise son oeuvre. Elle a manqué trop longtemps, n'arrivant qu'en octobre. La concentration en sucre s'est produite par passerillage, loin des charmes aromatiques apportés par le champignon magique (botrytis). Les vins présentent une grande richesse en sucre résiduel, mais l'absence d'arômes induits par le botrytis ou encore la fraicheur ne couvre pas des sensations que je juge molles. Paradoxalement il existe des exceptions qui se rejoignent grâce à un équilibre parfait. Je pense à De Fargues et son sol frais, à d'Yquem, à Guiraud, à Suduiraut, à Climens et à l'Extravagant de Doisy Daëne.
Résumé des conditions climatiques du millésime 2016
La note plaisir, permanente, quelque soit la mesure du corps ou de la complexité des vins, unit ce millésime. Les descripteurs nobles tels que moelleux, juteux, enrobés, sans angle, savoureux se retrouvent dans la grande majorité des commentaires. Et cela y comprit parmi les appellations de base : Bordeaux et Bordeaux supérieur.
On doit cette homogénéité aux conditions climatiques étonnantes du millésime : d'une part la sècheresse de l'été, d'autre part des conditions de vendanges idéales sous un beau temps permanent, loin du stress induit par la peur de la pluie et de la pourriture grise. Chacun a pu prendre son temps pour vendanger parcelle par parcelle selon sa maturité.
En quoi ces conditions climatiques sont-elles déterminantes pour produire des bons résultats partout ?
Dans des conditions de production fraîches (situation septentrionale du vignoble) et humides (climat océanique), l'histoire des récoltes bordelaises a hiérarchisé de longue date les lieux producteurs de qualité. L'analyse de cette histoire montre que les sols précoces réputés plus chauds et donc plus aptes à mûrir le raisin tôt, avant les risques de pluie en septembre, sont les plus à même à produire régulièrement les meilleurs vins. Ces zones naturellement favorisées se situent à Pessac Léognan dans les appellations communales du Médoc et sur le plateau de Pomerol. Tous les autres emplacements réputés plus tardifs sont plus exposés au danger amené par les pluies en septembre ou octobre.
En 2016 mes comptes-rendus de dégustation révèlent un double miracle : la victoire des sols tardifs et celle des sols précoces.
La sècheresse non brûlante de l'été 2016 (à peine 20 mm d'eau en moyenne entre juillet et septembre) a mis en valeur les zones habituellement les plus discréditées, celles les plus froides ou les plus humides. Voilà la raison essentielle de l'homogénéité. Par conséquent un grand nombre de crus se révèlent être les meilleurs jamais faits. Dans ces lieux, grâce au climat, la vigne semble s'être comportée comme sur un sol chaud et précoce. Premier miracle.
Face à cette inversion des résultats positifs dans la hiérarchie des sols, on aurait pu penser très logiquement que les sols précoces abandonneraient leurs privilèges. Or, ils ont résisté (aidés par la présence d'argile ou d'un sol calcaire en sous-sol), jusqu'à produire des expressions fameuses comme à Saint-Julien, à Pauillac ou à Pessac Léognan. Deuxième miracle.
Pessac, que certains qualifient de terroir urbain et donc encore plus chaud a produit des vins remarquables ; La Mission Haut-Brion, Haut-Brion, Les Carmes Haut-Brion, Pape Clément. A Haut-Brion Jean Philippe Masclet, directeur, ne cachait pas sa peur devant des raisins qui flétrissaient.
Pomerol : loin de la catastrophe crainte
La souffrance observée sur certaines vignes faisait craindre le pire. Et… pas du tout ! Parmi les grands crus situés sur le plateau, le niveau des résultats impressionne à Lafleur, Petrus, La Conseillante ou La Fleur Petrus. A l'évidence ce petit plateau est dépourvu de sols homogènes. A quelques mètres prêts, certaines zones étaient bien alimentées en eau et d'autres moins. Les sols argileux ont moins souffert que ceux plus graveleux. Quant aux vins situés à la périphérie du plateau (Gazin, Feytit Clinet) sur des zones plus fraîches, la climatologie de 2016 les met exceptionnellement en valeur.
Rive droite : Saint-Emilion et satellites, Fronsac. Rive gauche : Saint-Estèphe et le nord Médoc
Partout où dominent les sols argilo-calcaires, toujours un peu plus froids que les sols graveleux, la climatologie de 2016 fait des merveilles. Fronsac n'a jamais produit d'aussi grands vins. C'est l'exemple parfait de ces sols frais comme transformés en sols chauds par cet été sec. Idem sur l'autre rive à Saint-Estèphe et jusqu'à au delà de Saint Seurin de Cadourne dont je prévoyais le succès dès octobre dernier. Dans ces deux régions, les vins ont rarement offert des tannins aussi fins. Une configuration partagée par les crus de Saint-Emilion implantés sur le calcaire, soit les meilleurs.
Un bémol à Margaux et Pomerol puis sur toutes les parties sableuses des propriétés rive gauche comme rive droite
De suite après les vendanges, j'ai voulu savoir quel goût les raisins abîmés par la sècheresse, surtout ceux des jeunes vignes, infèreraient au vin. La dégustation répétée des lots séparés m'a montré les limites du millésime : l'apparition d'une odeur d'herbe sèche au nez ou son goût particulier en finale. Cette dernière rappelle le millésime 1983. Elle provoque du désagrément pendant quelques instants et je ne l'aime pas. A coup sûr, elle témoigne d'une sélection approximative de la vendange. Devant l'ampleur de la tâche, certains ont renoncé allant jusqu'à dire quand je les ai interrogés que c'était la marque de l'année. Comme par hasard, les mêmes ont plutôt produit 75 % de premier vin que 50 %. Ce goût particulier je le retrouve parmi quelques crus à Margaux, mais aussi à Pomerol. Il s'agit d'un facteur limitant de la qualité en bouche, en réduisant l'effet de pulpe et de moelleux en finale. Disparaitra-t-il à l'élevage ?
2016 : Margaux la duale
Il arrive souvent que cette appellation triomphe ou s'efface dépassée par le succès de ses voisines plus au nord : Saint-Julien, Pauillac ou Saint-Estèphe. Or en 2016 les résultats y sont hétérogènes et duaux, tantôt élevés, tantôt moyens. La climatologie y a comme décalqué la hiérarchie des terroirs nous instruisant un peu plus sur le réel potentiel du lieu. Une fois de plus les zones argileuses ressortent. En dehors d'elles, beaucoup de crus ont travaillé dur pour obtenir un résultat honorable et éviter la disqualification.
Les cépages rouges les plus réussis
Rive gauche, en Médoc et dans les Graves : le cabernet sauvignon. Il induit aux meilleurs crus des expressions extraordinaires cette année. Il est suivi par le petit verdot.
Rive droite à Saint-Emilion, Pomerol et satellites : je m'attendais à rencontrer la gloire du cabernet franc. Or, le merlot le domine en offrant des expressions somptueuses.
Les vins blancs secs : année moyenne et hétérogène.
A-t-il trop fait sec pendant l'été ? Pourtant les nuits fraîches et l'absence de grosses chaleurs constituaient des conditions favorables à la concentration aromatique. Dans l'ensemble les vins blancs secs produits sur des sols chauds (graves ou sable) m'apparaissent fades. Les sols plus frais, argilo-calcaires, argilo-graveleux plutôt que gravelo-sableux, offrent à la fois les arômes et une meilleure tension en bouche. Ailleurs apparaît une sensation plus molle. En moyenne, le sauvignon n'a pas l'éclat attendu, le sémillon apparaît plus réussi.
Les vins blancs liquoreux : année moyenne et hétérogène.
Il fallait de l'humidité pour que le botrytis produise son oeuvre. Elle a manqué trop longtemps, n'arrivant qu'en octobre. La concentration en sucre s'est produite par passerillage, loin des charmes aromatiques apportés par le champignon magique (botrytis). Les vins présentent une grande richesse en sucre résiduel, mais l'absence d'arômes induits par le botrytis ou encore la fraicheur ne couvre pas des sensations que je juge molles. Paradoxalement il existe des exceptions qui se rejoignent grâce à un équilibre parfait. Je pense à De Fargues et son sol frais, à d'Yquem, à Guiraud, à Suduiraut, à Climens et à l'Extravagant de Doisy Daëne.
Résumé des conditions climatiques du millésime 2016
- Hiver : doux et très pluvieux.
- Débourrement fin mars avec huit jours d'avance sur la normale.
- Un printemps frais et pluvieux ralentit la pousse de la vigne. Le mildiou a sévi.
- Juin : morose pendant vingt jours. Moins ensoleillé que la moyenne et plus arrosé, il fait craindre le pire. Par chance, il fait sec au moment de la floraison mi-juin. Du coup, elle est très homogène sur tous les cépages. L'été arrive dans la dernière décade. La récolte apparaît abondante.
- Juillet : beau et très sec (cinq fois moins de pluie que la moyenne. 13 mm versus 50). Temps très favorable au lancement de la contrainte hydrique inductrice de concentration. Cependant la vigne continue de pousser. Après ce mois de juin, on a absolument besoin de chaleur et de soleil.
- C'est parfait ! Août ce déroule beau, chaud et sec (cinq fois moins de pluie qu'en moyenne. 11 mm versus 56). Température diurne : 5° au-dessus de la moyenne. Avantage des nuits fraîches pour la préservation des arômes. Revers de la médaille : la véraison est hétérogène. Sa lenteur fait perdre son avance au millésime. Il est clair que maintenant la vigne a besoin d'eau en particulier sur les sols chauds.
- Septembre : magnifique ! Il vient déterminer le calibre du millésime. Je note des températures caniculaires jusqu'au 12, entre 30 et 36°. Ça devient trop. Les vignes ont maintenant besoin d'eau pour relancer la plante. Miracle, elle arrive le 13. Il tombe entre 14 et 20 mm selon les lieux et la température diurne perd 10° jusqu'au 19. Elle remonte de façon constante à 26° à partir du 20, tandis que les nuits sont fraîches. Ce yoyo apparaît favorable à la concentration tant des arômes que des tannins et de l'acidité.
- Octobre : beau le jour, frais la nuit et sec. Moins chaud que septembre, il permet de réaliser les vendanges les plus étalées de l'histoire des vins de Bordeaux en s'adaptant à la maturité de chaque parcelle.
Publication des commentaires
Ils seront publiés tous ensemble la semaine prochaine.
Jean-Marc Quarin
www.quarin.com
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Cette publication est éditée par Jean-Marc Quarin Sarl, 10 allée de Ginouilhac, Le Taillan-Médoc. France. - E-mail : jmquarin@quarin.com
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