24/03/2019
Bordeaux primeurs 2018 - Premiers résultats
A propos des Bordeaux rouges 2018, millésime très hétérogène et très qualitatif sur des terroirs spécifiques et de ses différences d'avec 2016.
En une semaine 4 crus obtiennent la note maximale de 20/20.
Depuis la floraison jusqu'aux vendanges 2018, le cycle végétatif ressemble à celui de 2016. D'abord beaucoup de pluie pendant l'hiver, puis à partir du 17 juillet une sècheresse douce qui ne quittera plus la région jusqu'à la fin octobre. A tel point que les vendanges 2018 seront les plus étalées de l'histoire des vins de Bordeaux. Un confort, une tranquillité qui permettront à tout un chacun d'aller récolter chaque parcelle composant l'assemblage au mieux de sa maturité.
Ainsi, nous nous retrouvons avec une grande réussite de tous les cépages, sans réellement comprendre, au moins dans un premier temps pourquoi.
Théoriquement les merlots du Médoc, en condition sèche, ne devraient pas être aussi bons. Or les Médocains viennent de produire leur plus grand merlot depuis belle lurette. Le cabernet sauvignon, attendu comme royal au regard de la climatologie, confirme son statut. Le petit verdot, parfois rude en finale, affiche un velouté et une énergie sans pareille. Quant au cabernet franc, il varie en qualité en Médoc et Graves, mais brille sur le calcaire de Saint-Emilion et à Pomerol. Le merlot est superbe dans son lieu de prédilection, la rive droite.
Contrairement au ressenti des vacanciers, c'est la pluviométrie plus invisible que la chaleur et la sècheresse qui va rythmer ce millésime et sa qualité.
Jusqu'en juin, les réserves hydriques dans les sols sont élevées. Elles vont conditionner, selon les terroirs, la contrainte hydrique de façon plus ou moins forte. Il s'agit d'un moment très important où la vigne arrête de produire des feuilles, se sent en danger et s'intéresse à sa reproduction pour pérenniser son espèce à travers la maturité de ses fruits. Dans l'idéal, cette contrainte doit arriver avant la véraison, donc selon les lieux entre le 20 et le 30 juillet. Or, juillet 2018 est plus arrosé que la moyenne (62 mm versus 50). Un des problèmes de l'ensemble de la pluviométrie de 2018 depuis le printemps jusqu'à l'automne relève de son inhabituelle hétérogénéité. L'eau tombe sous forme d'orages, parfois violents, ou de façon très localisée. Ainsi en juillet, des crus très proches ont pu recevoir de 38 à 78 mm d'eau. Pareil en septembre. Voilà qui change la donne. Je ne citerai pas ces propriétés. C'est leur résultat de dégustation qui m'a fait m'intéresser à leurs données météo. J'éviterai de donner ces informations à mes concurrents. Pour la première fois, il faut se référer à la station météorologique de chaque cru plutôt qu'à une analyse généraliste de météo France. Or, tous n'en ont pas.
Au contraire de 2016, durant le cycle végétatif, je n'ai jamais observé de défoliation sur la vigne à l'exception des plus jeunes mal enracinées et situées sur des terroirs sableux de moindre importance. Ainsi, la vigne a souvent été un peu poussante (on le voit à la fréquence des rognages ) sauf sur des terroirs drainants. Et si contrainte il y a eu, elle est apparue plus tardivement grâce à août et septembre chauds et secs. Quel est le lien entre l'établissement de cette contrainte et la qualité ? Elle détermine la densité de la trame du vin, la qualité du serrage de sa texture.
De la même manière lorsque fin août, début septembre (septembre 2018 est très sec) la vigne manquait d'eau sur les sols les plus drainants, les pluies l'ont sauvée d'un blocage dans le processus de maturation. Or, une fois encore ces pluies ont eu des localisations et des intensités différentes : de 3 mm à 46 mm selon les lieux pour une moyenne trentenaire de 84 mm et surtout parfois du simple au double dans la même appellation ! (26 mm versus 48 mm).
Le dégustateur fait donc face à un millésime très hétérogène. Il est riche en particularités où la nature n'a été égale pour tous que vu de très loin.
Parmi ces particularités, je signale les orages de grêle du 26 mai. Ils sont impactants puisqu'ils tombent au moment de la floraison à Léognan, à Talence, à Pessac, à Ludon, Macau et Bourg sur Gironde. Celui du 15 juillet tombera au moment de la véraison à Sauternes, dans le sud du Médoc où je vis et à Blaye. Enfin, le fait le plus connu restera le développement foudroyant du mildiou le mercredi 20 juin. Il pénalise sévèrement les vignobles en bio et biodynamie en réduisant leurs récoltes de 10 à 24 hl/ha. Entre autres château Latour, Pontet Canet, Palmer, Clos Puy Arnaud, Guibot la Fourvieille. Lequel mildiou touchera la production de tout le monde de 2 à 10 %.
De plus dans un contexte ou les températures moyennes minimum et maximum de l'été 2018 sont les plus élevées depuis 2003, les interventions viticoles humaines prennent une grande importance depuis le rognage de la vigne à l'effeuillage ou de l'enherbement des sols au griffage ou au labour. Tant de points qui mis bout à bout préservent ou accentuent le style solaire de l'année.
Le profil des vins rouges de 2018 et leur différence d'avec 2016
Couleur : elles sont très colorées à l'instar des 2016, signe d'une belle concentration de polyphénols.
Nez : ils offrent une bonne intensité aromatique. On peut la relier aux amplitudes des températures moyennes diurnes et nocturnes en août. Cependant à âge égal, 2016 présentait un éclat fruité supérieur. 2018 peut parfois être frais, mais en général son fond reste solaire (voir aussi les températures moyennes minimales et maximales supérieures à la moyenne de juin à septembre).
Degré d'alcool : ils sont plus élevés avec en moyenne un point de plus qu'en 2016 !
Un gros degré d'alcool signifie des structures de bouche plus hautes et plus larges. Pour les finales, c'est une autre histoire. L'alcool est un solvant extracteur de tannin en phase de vinification comme en phase d'élevage. Or 2018 est un millésime bien plus tannique que 2016. Une conséquence d'un été sec, plutôt chaud qui a induit des pellicules de raisin très épaisses et gustativement insondables lors de la dégustation du raisin avant vendange.
pH : ils sont plus élevés que la moyenne. De fait, cette sensation d'acidité moindre contribue à produire des bouches plus amples, des corps plus caressants, plus gras, opulents et des tannins enveloppés. Voici une bonne nouvelle dans une année plutôt tannique.
Ces pH hauts contraindront les professionnels à des élevages extrêmement soignés sous peine de rencontrer nombre de déviations levuriennes ou bactériennes. Vu les équipements de froid présents dans les plus grands crus, mais pas tous, cet aspect devrait être proprement géré. Par ailleurs, un élevage en bois bien conduit opère dans les deux sens, il adoucit le tannin et il redonne vie à des structures un peu molles à travers une acidification naturelle liée aux opérations de sulfitage. Ainsi nous nous retrouvons avec un type d'équilibre plus proche de 2009 ou 2015 alors que 2016, plus nerveux et moins alcooleux, s'apparente à 2010. Quant aux vins issus de vignes qui ont pris un coup de chauffe, leur finale s'apparente au 2003, avec des tannins rustiques qui apparaissent trop rapidement en bouche. On sait aujourd'hui que 2003, qui avait des vignes poussantes pendant l'été connaît une évolution moins satisfaisante que prévu.
Où sont les maîtres du goût, de la maturité, de la fraîcheur, du tannin et de l'équilibre en 2018 ?
- En premier lieu les sols calcaires dotés d'un pH plus bas. Mon regard se tourne vers le plateau de Saint-Emilion, vers Fronsac et Saint-Estèphe.
- En second lieu les zones plus argileuses que l'on trouve sur le plateau de Pomerol et sur les plus grands terroirs du Médoc où les graves reposent sur l'argile.
- En troisième lieu, je prête une grande attention aux zones réputées plus tardives parce que plus froides. La climatologie de 2018 compense ce handicap. A l'inverse, le millésime n'exprime pas sa grandeur habituelle sur les zones réputées chaudes. Or, en climat océanique, ces dernières sont connues pour être les plus qualitatives parce que les plus précoces.
- En quatrième lieu, mon regard se porte vers les crus qui font bouger les lignes et vers ceux dont l'application croissante indique leur inscription solide dans une ascension qualitative. Leur volonté de progrès leur permet d'être mieux armés face à pareille climatologie.
Les résultats de dégustation
Mon repérage a débuté depuis juin 2018 et cet hiver lors de la dégustation de 700 verres de 2018 sur tous les terroirs. Mes impressions d'hétérogénéité sont confirmées par les vins assemblés. Je viens d'en goûter 300 depuis le 18 mars.
Je me retrouve avec une moyenne de notes élevée. Pour l'instant 4 crus obtiennent la note maximale de 20/20.
Dans ces circonstances rares, j'avertirai mes abonnés, et ce dans la foulée de ce message sur les crus dont l'expression se révèle la plus élevée jamais rencontrée.
Ils partagent ensemble beaucoup de dénominateurs communs, beaucoup de fraîcheur au nez, un éclat supérieur eu égard le millésime, des structures de bouche très pulpeuses, denses, mais fondantes et aériennes, sans que les tanins puissants de 2018 marquent la finale. Ces vins à l'équilibre génial sont impossible à cracher et offrent une grande émotion.
Je vous recommande de prendre vos dispositions auprès de vos fournisseurs et ce d'autant plus que les volumes de production se révèlent plus bas que la moyenne par effet conjugué de la coulure, du mildiou et de la sècheresse.
Pour les non abonnés l'abonnement annuel ou au spécial Primeur se prend ici : /fr/abonnements/tout-quarin-com_-b.html
Jean Marc Quarin
Critique de vins
www.quarin.com
En une semaine 4 crus obtiennent la note maximale de 20/20.
Depuis la floraison jusqu'aux vendanges 2018, le cycle végétatif ressemble à celui de 2016. D'abord beaucoup de pluie pendant l'hiver, puis à partir du 17 juillet une sècheresse douce qui ne quittera plus la région jusqu'à la fin octobre. A tel point que les vendanges 2018 seront les plus étalées de l'histoire des vins de Bordeaux. Un confort, une tranquillité qui permettront à tout un chacun d'aller récolter chaque parcelle composant l'assemblage au mieux de sa maturité.
Ainsi, nous nous retrouvons avec une grande réussite de tous les cépages, sans réellement comprendre, au moins dans un premier temps pourquoi.
Théoriquement les merlots du Médoc, en condition sèche, ne devraient pas être aussi bons. Or les Médocains viennent de produire leur plus grand merlot depuis belle lurette. Le cabernet sauvignon, attendu comme royal au regard de la climatologie, confirme son statut. Le petit verdot, parfois rude en finale, affiche un velouté et une énergie sans pareille. Quant au cabernet franc, il varie en qualité en Médoc et Graves, mais brille sur le calcaire de Saint-Emilion et à Pomerol. Le merlot est superbe dans son lieu de prédilection, la rive droite.
Contrairement au ressenti des vacanciers, c'est la pluviométrie plus invisible que la chaleur et la sècheresse qui va rythmer ce millésime et sa qualité.
Jusqu'en juin, les réserves hydriques dans les sols sont élevées. Elles vont conditionner, selon les terroirs, la contrainte hydrique de façon plus ou moins forte. Il s'agit d'un moment très important où la vigne arrête de produire des feuilles, se sent en danger et s'intéresse à sa reproduction pour pérenniser son espèce à travers la maturité de ses fruits. Dans l'idéal, cette contrainte doit arriver avant la véraison, donc selon les lieux entre le 20 et le 30 juillet. Or, juillet 2018 est plus arrosé que la moyenne (62 mm versus 50). Un des problèmes de l'ensemble de la pluviométrie de 2018 depuis le printemps jusqu'à l'automne relève de son inhabituelle hétérogénéité. L'eau tombe sous forme d'orages, parfois violents, ou de façon très localisée. Ainsi en juillet, des crus très proches ont pu recevoir de 38 à 78 mm d'eau. Pareil en septembre. Voilà qui change la donne. Je ne citerai pas ces propriétés. C'est leur résultat de dégustation qui m'a fait m'intéresser à leurs données météo. J'éviterai de donner ces informations à mes concurrents. Pour la première fois, il faut se référer à la station météorologique de chaque cru plutôt qu'à une analyse généraliste de météo France. Or, tous n'en ont pas.
Au contraire de 2016, durant le cycle végétatif, je n'ai jamais observé de défoliation sur la vigne à l'exception des plus jeunes mal enracinées et situées sur des terroirs sableux de moindre importance. Ainsi, la vigne a souvent été un peu poussante (on le voit à la fréquence des rognages ) sauf sur des terroirs drainants. Et si contrainte il y a eu, elle est apparue plus tardivement grâce à août et septembre chauds et secs. Quel est le lien entre l'établissement de cette contrainte et la qualité ? Elle détermine la densité de la trame du vin, la qualité du serrage de sa texture.
De la même manière lorsque fin août, début septembre (septembre 2018 est très sec) la vigne manquait d'eau sur les sols les plus drainants, les pluies l'ont sauvée d'un blocage dans le processus de maturation. Or, une fois encore ces pluies ont eu des localisations et des intensités différentes : de 3 mm à 46 mm selon les lieux pour une moyenne trentenaire de 84 mm et surtout parfois du simple au double dans la même appellation ! (26 mm versus 48 mm).
Le dégustateur fait donc face à un millésime très hétérogène. Il est riche en particularités où la nature n'a été égale pour tous que vu de très loin.
Parmi ces particularités, je signale les orages de grêle du 26 mai. Ils sont impactants puisqu'ils tombent au moment de la floraison à Léognan, à Talence, à Pessac, à Ludon, Macau et Bourg sur Gironde. Celui du 15 juillet tombera au moment de la véraison à Sauternes, dans le sud du Médoc où je vis et à Blaye. Enfin, le fait le plus connu restera le développement foudroyant du mildiou le mercredi 20 juin. Il pénalise sévèrement les vignobles en bio et biodynamie en réduisant leurs récoltes de 10 à 24 hl/ha. Entre autres château Latour, Pontet Canet, Palmer, Clos Puy Arnaud, Guibot la Fourvieille. Lequel mildiou touchera la production de tout le monde de 2 à 10 %.
De plus dans un contexte ou les températures moyennes minimum et maximum de l'été 2018 sont les plus élevées depuis 2003, les interventions viticoles humaines prennent une grande importance depuis le rognage de la vigne à l'effeuillage ou de l'enherbement des sols au griffage ou au labour. Tant de points qui mis bout à bout préservent ou accentuent le style solaire de l'année.
Le profil des vins rouges de 2018 et leur différence d'avec 2016
Couleur : elles sont très colorées à l'instar des 2016, signe d'une belle concentration de polyphénols.
Nez : ils offrent une bonne intensité aromatique. On peut la relier aux amplitudes des températures moyennes diurnes et nocturnes en août. Cependant à âge égal, 2016 présentait un éclat fruité supérieur. 2018 peut parfois être frais, mais en général son fond reste solaire (voir aussi les températures moyennes minimales et maximales supérieures à la moyenne de juin à septembre).
Degré d'alcool : ils sont plus élevés avec en moyenne un point de plus qu'en 2016 !
Un gros degré d'alcool signifie des structures de bouche plus hautes et plus larges. Pour les finales, c'est une autre histoire. L'alcool est un solvant extracteur de tannin en phase de vinification comme en phase d'élevage. Or 2018 est un millésime bien plus tannique que 2016. Une conséquence d'un été sec, plutôt chaud qui a induit des pellicules de raisin très épaisses et gustativement insondables lors de la dégustation du raisin avant vendange.
pH : ils sont plus élevés que la moyenne. De fait, cette sensation d'acidité moindre contribue à produire des bouches plus amples, des corps plus caressants, plus gras, opulents et des tannins enveloppés. Voici une bonne nouvelle dans une année plutôt tannique.
Ces pH hauts contraindront les professionnels à des élevages extrêmement soignés sous peine de rencontrer nombre de déviations levuriennes ou bactériennes. Vu les équipements de froid présents dans les plus grands crus, mais pas tous, cet aspect devrait être proprement géré. Par ailleurs, un élevage en bois bien conduit opère dans les deux sens, il adoucit le tannin et il redonne vie à des structures un peu molles à travers une acidification naturelle liée aux opérations de sulfitage. Ainsi nous nous retrouvons avec un type d'équilibre plus proche de 2009 ou 2015 alors que 2016, plus nerveux et moins alcooleux, s'apparente à 2010. Quant aux vins issus de vignes qui ont pris un coup de chauffe, leur finale s'apparente au 2003, avec des tannins rustiques qui apparaissent trop rapidement en bouche. On sait aujourd'hui que 2003, qui avait des vignes poussantes pendant l'été connaît une évolution moins satisfaisante que prévu.
Où sont les maîtres du goût, de la maturité, de la fraîcheur, du tannin et de l'équilibre en 2018 ?
- En premier lieu les sols calcaires dotés d'un pH plus bas. Mon regard se tourne vers le plateau de Saint-Emilion, vers Fronsac et Saint-Estèphe.
- En second lieu les zones plus argileuses que l'on trouve sur le plateau de Pomerol et sur les plus grands terroirs du Médoc où les graves reposent sur l'argile.
- En troisième lieu, je prête une grande attention aux zones réputées plus tardives parce que plus froides. La climatologie de 2018 compense ce handicap. A l'inverse, le millésime n'exprime pas sa grandeur habituelle sur les zones réputées chaudes. Or, en climat océanique, ces dernières sont connues pour être les plus qualitatives parce que les plus précoces.
- En quatrième lieu, mon regard se porte vers les crus qui font bouger les lignes et vers ceux dont l'application croissante indique leur inscription solide dans une ascension qualitative. Leur volonté de progrès leur permet d'être mieux armés face à pareille climatologie.
Les résultats de dégustation
Mon repérage a débuté depuis juin 2018 et cet hiver lors de la dégustation de 700 verres de 2018 sur tous les terroirs. Mes impressions d'hétérogénéité sont confirmées par les vins assemblés. Je viens d'en goûter 300 depuis le 18 mars.
Je me retrouve avec une moyenne de notes élevée. Pour l'instant 4 crus obtiennent la note maximale de 20/20.
Dans ces circonstances rares, j'avertirai mes abonnés, et ce dans la foulée de ce message sur les crus dont l'expression se révèle la plus élevée jamais rencontrée.
Ils partagent ensemble beaucoup de dénominateurs communs, beaucoup de fraîcheur au nez, un éclat supérieur eu égard le millésime, des structures de bouche très pulpeuses, denses, mais fondantes et aériennes, sans que les tanins puissants de 2018 marquent la finale. Ces vins à l'équilibre génial sont impossible à cracher et offrent une grande émotion.
Je vous recommande de prendre vos dispositions auprès de vos fournisseurs et ce d'autant plus que les volumes de production se révèlent plus bas que la moyenne par effet conjugué de la coulure, du mildiou et de la sècheresse.
Pour les non abonnés l'abonnement annuel ou au spécial Primeur se prend ici : /fr/abonnements/tout-quarin-com_-b.html
Jean Marc Quarin
Critique de vins
www.quarin.com